Gaston Barras, un destin à Crans-Montana et dans le monde
Présentation du livre
« J’ai hérité de l’intelligence commerciale de mon grand-père maternel, Ignace-Louis Rey et de l’entêtement des Barras, de mon père Victorin et de mon grand-père François-Siméon Barras, mais pas seulement, » raconte Gaston Barras qui ajoute « ça, c’est le résumé de ma vie ». Ce livre propose au lecteur de remonter le cours de la vie d’un personnage hors du commun. Gaston Barras est le dernier président vivant élu en 1964, de la longue période des présidents de communes du Haut-Plateau de Crans-Montana. A l’époque, six communes ou communautés montagnardes forment la région de la Noble et Louable Contrée, une région qui s’étend de la Plaine du Rhône en Valais au glacier de la Plaine Morte. D’Est en Ouest : Icogne, Lens, Chermignon, Montana, Randogne et Mollens. Premier promoteur du Haut-Plateau dans les années cinquante déjà, Président de la commune de Chermignon, entre 1965 et 1984, il s’est dépensé sans compter pour le tourisme et le développement du golf qu’il surnomme « la locomotive de la station ». D’autres activités comme le hockey ou le ski ont aussi compté.
Les années cinquante ont été marquées par plusieurs hôtes qui ont contribué au développement de la station : le Genevois René Payot, Madame la Baronne Marie-Thérèse Ullens de Schooten, de Belgique, le Français André Jameson, l’Italien Gianni Albertini, Jaime Ortiz Patino, l’actrice Josette Day qui épouse l’industriel belge Maurice Solvay en 1950. Les années 1960 et surtout 1970 verront la station croître autour de vedettes comme le relate Edgar Schneider, chroniqueur de la vie mondaine. Avec chaque étape du développement du Haut-Plateau, de nouveaux hôtes le découvrent : tout d’abord les malades guéris dans les sanatoriums, puis les réfugiés, les golfeurs, les Italiens, les Français, les Iraniens, les Arabes, etc…Gaston et Bouby Rombaldi et quelques autres ont su entretenir des relations d’affaires mais surtout d’amitié avec les hôtes étrangers. Ce livre retrace des anecdotes et des souvenirs d’une belle époque autour du golf et de Crans-Montana que Gaston Barras porte dans son cœur.